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Presse

  • 10
    jui

    « L’égalité de genre » écartée de la loi sur l’école

    La députée écologiste Barbara Pompili a finalement renoncé à défendre un amendement sur cette question controversée.

    Il n’y aura finalement pas de référence à « l’égalité de genre » dans le projet de loi sur la refondation de l’école. La députée écologiste Barbara Pompili, qui entendait, à l’occasion de la deuxième lecture du projet Peillon, défendre dans un amendement, le terme de genre, y a finalement renoncé. Pour éviter, assure-t-elle, que le débat soit « instrumentalisé ».

    Est-ce une victoire des opposants au mariage homosexuel, qui après le vote de la loi Taubira, ont trouvé dans la théorie du genre un nouveau cheval de bataille ? Lundi soir, la Manif pour tous avait organisé un rassemblement contre ce qu’ils considèrent comme « une idéologie, pas une théorie ». L’Observatoire de la théorie du genre, qui mène le même combat, avait réuni près de 300.000 signataires contre l’amendement. Pour son porte-parole Olivier Vial, qui est aussi président de l’UNI, l’organisation universitaire de droite, « il s’agit d’une victoire symbolique ». « Cela nous a surpris, précise-t-il, qu’alors que les sénateurs avaient retiré l’amendement Sommaruga, qui introduisait l’enseignement obligatoire de la théorie du genre dès 6 ans, Barbara Pompili l’ait repris. Mais elle a senti que le ministère de l’Éducation n’était pas prêt à une nouvelle polémique. Nous restons toutefois inquiets et vigilants. »

    Tout aussi déterminée, Barbara Pompili « ne lâchera rien » non plus. « Abasourdie d’avoir été inondée d’insultes », elle y voit « la preuve qu’il y a nécessité de travailler sur le sujet ». Son amendement « n’avait pas pour but de remettre en cause les différences entre les sexes, insiste la jeune écologiste, mais juste que les enfants puissent s’interroger dès la primaire sur ces stéréotypes selon lesquels, par exemple, une fille devrait être meilleure en français qu’en maths, qui conditionnent l’ensemble de leur vie ». « Ce n’est que partie remise ! », lance-t-elle, promettant de « continuer le combat, mais plutôt à travers des associations qui porteront le débat dans les écoles. »

    Lutter contre les stéréotypes

    La semaine dernière, au « Talk Orange-Le Figaro », Vincent Peillon avait été très clair : « Nous sommes pour l’égalité filles-garçons, pas pour la théorie du genre », avait-il affirmé. Une façade, pour Olivier Vial : « Peillon joue l’apaisement, mais il a laissé les manettes à tout une série de structures noyautées par des militants de la théorie du genre, indique-t-il. De façon subreptice, par divers canaux, le lobby LGBT (lesbiennes, gay, bi et trans) gagne de l’influence à l’école, et notamment SOS Homophobie, qui vient de retrouver son agrément. »
    La théorie du genre, craignent ses détracteurs, « risque de se développer dans d’autres secteurs ». « Depuis octobre dernier, chaque ministère a une feuille de route pour lutter contre les stéréotypes, l’homophobie ou l’identité de genre, poursuit Olivier Vial. Et quand on voit que ce lundi, Mme Taubira imposait un stage aux magistrats, avec Daniel Borrillo comme intervenant… »

    Maître de conférence à l’université Paris-X, ce spécialiste du droit des sexualités milite pour l’interdiction, dans les registres d’état civil, de « l’assignation à la catégorie “sexe”, comme le droit l’a fait pour la race ». Plusieurs députés UMP réclament en vain, depuis des mois, une commission d’enquête sur la diffusion de la théorie du genre en France. « Elle implique un tel bouleversement de notre contrat social, affirme ainsi Xavier Breton, député de l’Ain, que les Français sont en droit d’en être informés ».

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