Observatoire de la théorie du Genre
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27
mar
A une heure de grande écoute, le service public s’est lancé dans une véritable propagande en faveur de l’application la plus extrême de la théorie du genre.
Mercredi 26 mars, le journal télévisé de France 2 a ainsi consacré un long dossier pour expliquer que l’on peut « naître fille dans un corps de garçon et inversement ». Selon David Pujadas, « c’est un trouble plus fréquent qu’on le pense (la dysphorie de genre). Celui de ses enfants qui ressentent une autre identité que celle que la nature leur a attribué ».
Ce reportage a soigneusement évité de donner la parole à l’un des nombreux spécialistes qui ont mis en évidence que le fait d’encourager des jeunes enfants à contester leur sexe de naissance est dangereux.
Pourtant, les psychologues estiment que « pour la majorité des enfants, la dysphorie de genre ne les accompagne pas jusqu’au stade adulte : elle semble s’estomper. Des études qui ont suivi des enfants qui avaient le désir ardent d’être de sexe opposé ont trouvé qu’une petite proportion seulement de ces enfants continue de vivre une dysphorie de genre lorsqu’ils grandissent »
En effet, Anne Dafflon Novelle, chercheur en psychologie à l’Université de Genève et « spécialiste de la socialisation différenciée entre les filles et les garçons » reconnait elle-même que « les enfants passent par plusieurs étapes avant de comprendre d’une part que le sexe est stable à travers le temps et les situations, d’autre part que le sexe est déterminé de manière biologique. Ceci n’est intégré que vers 5-7 ans ; auparavant, les enfants sont convaincus qu’être un garçon ou une fille est fonction de critères socioculturels, comme avoir des cheveux courts ou longs, jouer à la poupée ou aux petites voitures, etc ». En d’autres termes, il est normal pour les petites filles et les petits garçons de « tester » des caractéristiques qu’ils attribuent au sexe opposé (comme porter une jupe pour un petit garçon), sans que cela signifie qu’ils sont transgenres et qu’ils doivent donc changer de sexe. (Cf. cet article)
Ce reportage essaie de nous faire croire le contraire.
Plus grave, il reprend les revendications des lobbys les plus radicauxet se faisant l’avocat de la prise d’hormones visant à stopper la puberté. Ici encore les conséquences peuvent être très graves. Je vous invite à lire et à partager cet article que nous avions consacré à ce sujet.
Les conséquences de telles thérapies conduisent souvent à des drames.
"Papa, maman, je ne veux plus être un garçon" — France2 (théorie du genre) from Bernard-Henri BOTUL on Vimeo.
Publié par
le jeudi 27 mars 2014