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Actualités

  • 17
    déc

    Les études sur le cerveau contestent la Théorie du genre

    Dès 2004, Simon Baron-Cohen, professeur de psycopathologie du développement dans les départements de psychiatrie et de psychologie expérimentale à l’université de Cambridge (Royaume-Uni), a démontré qu’il existait des différences entre le cerveau des femmes et celui des hommes dans le cadre de ses travaux sur l’autisme.

    Dans son article « L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ? » [1], Baron-Cohen dégage plusieurs types de cerveaux en fonction de deux dimensions clés : la capacité d’empathie et la capacité de systémisation. Si nous possédons tous ces deux capacités, les expériences tendent à démontrer que, chez les femmes, la capacité d’empathie est plus développée que chez les hommes. A l’inverse, chez ces derniers, la faculté de « systémiser  » est plus importante que chez les femmes. Ainsi, par exemple, « dans une étude, les garçons ont fait preuve, en 50 occasions, de plus d’esprit de compétition, les filles ayant été, elles, à 20 reprises, plus disposées à attendre leur tour » [2]

    Anticipant les objections des idéologues du genre (pour qui ces différences seraient le fruit d’un conditionnement diffusé par les parents et la société), Cohen note même des distinctions notables dès la naissance. Ainsi, « dès la naissance, les petites filles observent plus longuement les visages, et tout particulièrement les yeux, tandis que les petits garçons ont plus tendance à regarder les objets inanimés » [3]

    Une hypothèse corroborée par une récente étude américaine menée par les chercheurs de l’université de Pennsylvanie [4]. Publiée dans la prestigieuse revue scientifique « Proceedings of National Academy of Science », cette recherche « affirme que les cerveaux des hommes et des femmes sont branchés de façon dissemblable » [5]. Ragini Verma, qui a participé à ses travaux, explique ainsi qu’il « y aurait une plus grande connectivité chez l’homme entre le devant du cerveau, siège de la coordination de l’action, et l’arrière où se trouve le cervelet, important pour l’intuition. Une telle connectivité suggère que le cerveau de l’homme est structuré pour faciliter les échanges d’informations entre le centre de la perception et celui de l’action  » [6]

    N’en déplaise aux tenants de la théorie du genre, cette étude n’est pas faite pour acter la domination masculine puisque les femmes, selon cette recherche, seraient supérieures aux hommes en ce qui concerne la capacité d’attention, la mémoire des mots et des visages. Ainsi, l’adage selon lequel les hommes « seraient incapables de faire plusieurs choses à la fois » se vérifierait par la science !
    Les recherches scientifiques tendent donc à récuser l’idée selon laquelle la différence des sexes serait uniquement d’ordre culturel.

    [1Simon BARON-COHEN, L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?, terrain n°42, mars 2004

    [2Ibid. p.5

    [3Ibid. p.7-8

    [6Ibid.

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