Observatoire de la théorie du Genre
34 rue Emile Landrin
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14
mai
Le rectorat de l’Académie de Nantes qui fait la promotion de ce « dispositif » et en assure le suivi « pédagogique » y voit un moyen de lutter contre le sexisme.
« La lutte contre le sexisme et la promotion de l’égalité ont bon dos. Combien d’inepties vont encore être mises en place dans nos écoles en leurs noms ? Après le dispositif « ABCD égalité », après la promotion de livres comme « Papa porte une robe », désormais l’Education nationale demande aux garçons de porter la jupe, où s’arrêteront-ils ? » s’interroge Olivier Vial, président de l’UNI et porte-parole de l’Observatoire de la théorie du genre.
A quelques semaines du bac, les lycéens n’ont-ils pas d’autres sujets de préoccupations ? Les enseignants qui se plaignent à juste titre de voir leur autorité contestée, pensent-ils réellement qu’un homme faisant cours en jupe va accroître son autorité sur sa classe ?
Cette journée de la jupe proposée par le rectorat de Nantes envoie un message bien différent de celui du film éponyme de Jean-Paul Lilienfeld avec Isabelle Adjani. Dans ce film, le propos était de permettre aux filles d’assumer leur féminité dans des environnements où c’était parfois difficile en portant la jupe sans être victime des moqueries des garçons. C’était là un vrai message de respect, loin de la mascarade proposée par le rectorat de Nantes et qui au final nie l’identité féminine et masculine et confond égalité et uniformité.
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le mercredi 14 mai 2014