Observatoire de la théorie du Genre
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sep
Le dispositif de la Ligne Azur, dont nous dénonçons depuis des mois les pratiques et les positions extrêmement radicales et militantes, vient d’être sévèrement mis en cause par le rapporteur public du Conseil d’Etat. (Consultez la présentation et les documents concernant la Ligne Azur)
« En plein débat autour du mariage homosexuel, le ministre Vincent Peillon enjoignait, dans une circulaire, les recteurs à lutter contre l’homophobie et à "relayer avec la plus grande énergie la campagne de communication relative à la Ligne Azur, ligne d’écoute pour les jeunes en questionnement à l’égard de leur orientation ou de leur identité sexuelle ».
Suite à une procédure engagée par les AFC (Associations familiales catholiques), le rapporteur public du conseil d’Etat a estimé que certains aspects du site LigneAzur.org, paraissaient "pour le moins critiquables", et qu’ils étaient en contradiction avec "les principes de neutralité de l’école et de liberté de conscience".
Le rapporteur a évoqué le fait que certaines pratiques illégales (usage de drogues, pédophilie...) aient été mentionnées sans que l’interdit ne soit souligné. Il a également critiqué une brochure intitulée "Tomber la culotte", qui était téléchargeable sur le site. "Elle fait l’éloge du sado-masochisme, du libertinage (...) dans des termes que nous ne saurions reprendre dans cette enceinte", a-t-il déclaré."Comment ne pas comprendre que des parents ou des enfants puissent être choqués ?
"Le site internet critiqué prend position sur des sujets de société" comme l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux lesbiennes, ce qui n’est pas compatible avec la neutralité de l’école, a-t-il encore estimé.
Avant de conclure, que le ministre avait fait preuve de légèreté en conseillant ce dispositif à des enfants. Le problème c’est qu’au delà de cette circulaire, le ministère s’est engagé, le 26 décembre 2012, dans un partenariat avec cette association, lui accordant agrément national afin de lui permettre d’intervenir dans les établissements scolaires.
Espérons que le Conseil d’Etat suive l’avis du rapporteur (comme c’est la coutume) et qu’il ne subisse pas de pression du ministère ( comme c’est malheureusement aussi la coutume) et qu’il annule cette circulaire et remette en cause cet agrément.
Publié par
le mercredi 24 septembre 2014