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  nov

  Marche des personnes Trans et Intersexes à Paris : « ni homme ni femme » !

  

  Le 19 octobre dernier à Paris, le collectif Existrans organisait sa « marche des personnes Trans & Intersexes  » [1]

  
  Une cinquantaine de personnes réunies à Paris pour presser le gouvernement à l’adoption d’une loi facilitant le changement de sexe

  Ce collectif regroupe une cinquantaine d’associations LGBT signataires, dont Contact, l’une des trois associations agréées par le Ministère de l’Education Nationale pour intervenir en milieu scolaire sur les questions de lutte contre l’homophobie (voir notre article).

  
  L’association Contact, agréée par le Ministère de l’Education Nationale, présente lors de cette manifestation

  L’objectif de cette marche était notamment la revendication d’une loi permettant « Le changement d’état-civil libre et gratuit devant un officiel d’état-civil, sans condition médicale (ni stérilisation ni suivi psychiatrique), sans homologation par un juge » [2]
  Concrètement : la reconnaissance par l’Etat et l’ensemble de la société que le sexe est différent du genre.

  

  Le communiqué publié par le collectif avant la marche relaie ainsi les principales doléances des personnes transgenres :

  ► Le financement de campagnes nationales de sensibilisation créées ou approuvées par les associations Trans et Intersexes pour lutter contre la transphobie et pour la visibilité des Intersexes.

  
  "Veuillez retirer VOTRE sexe de Mon Etat civil" ou encore "Homme, femme, moi" : des slogans qui marquent la revendication du genre indéterminé

  ► Le financement de la recherche et de la communication sur la santé des personnes trans et intersexes et de leurs partenaires (VIH/sida, hépatites, IST, effets des traitements à long terme, interactions médicamenteuses, etc).

  ► L’abrogation des lois contre le travail du sexe précarisant et mettant en danger les personnes trans et intersexes concernées et l’abandon de tout projet visant à pénaliser les clientEs.

  ► Le respect de l’identité de genre et l’amélioration des conditions de vie des Trans et Intersexes en prison.

  ► La reconnaissance et la prise en compte dans les demandes de régularisation des Trans et Intersexes sans papiers de leur extrême fragilité sociale.

  ► L’adoption par l’ensemble des médias d’une charte contre la transphobie et les discriminations envers les Intersexes pour assurer le respect de la personne humaine et une meilleure représentation des Transidentités et des personnes intersexes.

  
  Le genre : une construction sociale pour les militants transgenres

  ► L’accompagnement des enfants et adolescents dans leur autodétermination, y compris le respect et la protection de toute expression de genre, le respect des prénoms et genre choisis, notamment dans le cadre scolaire, l’accès sur la base du consentement éclairé aux traitements hormonaux et/ou bloquant la puberté, comme aux autres traitements ou opérations, et l’accès au changement d’état-civil (voir notre articlesur les hormones donnés aux enfants hollandais)

  
  "Ni masculin, ni féminin" principale revendication des personnes transgenres

  Toutes les photos et vidéos du défilé sont disponibles sur ce site

  [1] http://www.existrans.org/

  [2] Ibid.

  Publié par Lise Caillaud le mardi 5 novembre 2013