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Actualités

  • 19
    fév

    Nancy Houston : une romancière canadienne engagée contre la Théorie du Genre

    A l’heure où le gouvernement s’évertue à nier l’existence de la théorie du genre qu’il prône pourtant dans ses documents officiels (voir notre article) il est bon de rappeler que toutes les féministes ne tombent pas dans la pure idéologie.

    Ainsi, Nancy Houston, auteur à succès, s’inquiète dans son roman «  Reflets dans un œil d’homme » paru en 2012 des avancées de la théorie du genre en France. Dans une interview accordée au Point le 19 juillet 2012, la romancière déclare :

    «  Là où cela devient dangereux, c’est quand la théorie devient totalisante, que le tout-culture remplace le tout-nature et nous empêche de voir la réalité qui nous entoure. Nier l’existence de différences réelles entre les sexes, c’est nier entre autres la maternité, et c’est très grave. Or toutes les industries qui s’enrichissent sur la beauté des femmes - qu’il s’agisse de la mode, du cinéma, de la publicité, ou de la pornographie - nient la femme-mère. » [1]

    Revendiquant son féminisme, Nancy Houston dénonce pourtant les dangers de nier toute réalité biologique, toute différence des sexes : « Je n’ai jamais été une féministe de choc, je me suis toujours inscrite en faux contre les franges extrêmes de la théorie du genre. » [2]

    Dans le magasine « Clés », elle rappelle ce qu’il a de profondément idéologique dans la théorie du genre :
    «  Dans mon nouvel essai, je rappelle l’existence de certaines données biologiques. Le point de départ de ma réflexion est le regard masculin sur le corps féminin. Nous sommes, comme les autres animaux, programmés pour nous reproduire.

    C’est ce que l’on appelle la programmation génétique. Pensez-vous qu’elle soit niée ?

    Elle l’est par le dogme moderne des gender studies, les « études de genre  » enseignées dès le lycée. Les tenants de cette théorie ont raison d’affirmer la séparation entre sexe et genre : en effet, toutes les sociétés humaines ont furieusement retravaillé la différence des sexes, en l’exagérant et en la symbolisant. De là à dire que le sexe biologique ne prédétermine en rien le genre auquel l’individu appartient est un non-sens, tant sur le plan de la biologie que sur celui de l’anthropologie. La réalité humaine est mixte ! Autant c’est un acquis de pouvoir affirmer que tout n’est pas nature, autant c’est un déni d’affirmer que rien n’est nature. »

    C’est pourtant la ligne adoptée par le gouvernement. Ainsi, la ligne azur, le site agréé par le ministère de l’Education nationale, définissait (avant que le site ne soit étrangement retouché comme nous vous le montrions dans cet article) l’identité de genre comme étant le « sentiment d’être un homme ou une femme », précisant que «  pour certains , le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Le parti pris ici est donc celui de considérer que tout est construit, que le sexe biologique et l’identité sont nécessairement distincts. De son côté, le SNUipp, principal syndicat des enseignants, évoque le fait de se «  construire fille ou garçon  » [3]

    A contrario, Nancy Houston rappelle que
    «  La différence entre les sexes s’est toujours inscrite dans notre espèce, non parce qu’une moitié de l’humanité a décidé d’opprimer l’autre, mais parce que cette autre fait des bébés. Pour affirmer qu’hommes et femmes sont identiques, les gender studies ont, sinon escamoté, en tout cas gravement minoré les phénomènes liés à la maternité. On a fait comme si les mamans ne traversaient pas des nuits blanches et des dépressions post-partum, on a minimisé la place que l’enfant occupe dans leur vie, leur cœur, leurs pensées, on exige qu’elles récupèrent leur ligne dès la sortie de la maternité, retournent vite au travail et se montrent aussi performantes que les hommes pour mériter le même salaire et le même respect. Cela fait beaucoup de couleuvres à avaler…

    C’est le discours que vous tenez dans votre dernier livre, « Reflets dans un œil d’homme ». Comment a-t-il été reçu ?

    Très violemment par les féministes « officielles » et les tenants de l’idéologie queer ou « unisexe » qui postulent l’existence d’une palette de sexes, homme et femme n’étant que deux choix parmi d’autres. »

    Nancy Huston rappelle donc que rien n’est exclusivement naturel NI culturel. Tenter de nier les donnés biologiques apparaît donc comme dogmatique et profondément militant.

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