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• 11
  mar

  Quatrième édition de la " Queerweek" à Sciences-po

  

  Sous l’impulsion de Richard Descoings, son ancien directeur, le grand établissement parisien s’est converti à la théorie du genre, allant, en 2011, jusqu’à rendre obligatoire cet enseignement.

  Depuis 2010, l’Institut d’Études Politiques vit une semaine par an au rythme de la "Queer week". Des conférences, des ateliers, des happening sont organisés afin, comme le précisait le programme de la première édition, de dépasser la société « hétérosexiste ». Pour les militants de la théorie du genre, « la différence des sexes est une dictature puisqu’elle est imposée par la nature. Pour être libre, l’individu doit pouvoir se choisir. Son droit le plus fondamental est « le droit d’être moi », de se choisir en permanence alors que la nature impose d’être un homme ou une femme », explique Elizabeth Montfort, auteur de plusieurs livres consacrés aux dangers de cette théorie.

  Pour cette quatrième édition, du 11 au 14 mars, les étudiants "initiéEs ou non initiéEs" de Sciences-po pourront plancher sur "la littérature de Monique Wittig qui permet une subversion radicale des catégories de genre et de sexualité", ou sur "la littérature lesbienne et féministe postcoloniale", ils pourront également passer aux travaux pratiques grâce à un atelier "Drag King", au cours duquel les participantes apprendront à s’habiller, à se tenir et à se comporter comme des hommes.

  Pour des militants de la lutte contre les stéréotypes, les organisateurs de cette manifestation les accumulent, allant jusqu’à organiser leur soirée de clôture au "Tango", célèbre pour son "Bal des travs".

  A la vue d’un tel programme, on comprendrait que certains étudiants s’interrogent sur le bien-fondé de leurs droits d’inscription qui peuvent culminer jusqu’à 13 500 euros par an.

  Publié par Olivier Vial le lundi 11 mars 2013