Observatoire de la théorie du Genre
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mar
Les militantes du genre ont l’art de faire passer leurs revendications les plus farfelues pour de grandes et justes causes.
C’est ainsi que depuis plusieurs mois, des militantes comme Chris Blache, ex-conseillère d’Eva Joly et la sociologue Marie-Hélène Bourcier, maître de conférence à l’université Lille III (une pensée inquiète pour ses étudiants) militent pour la suppression du 1 (représentant les hommes) et du 2 (représentant les femmes) dans le numéro de sécurité sociale.
Dans une tribune publiée dans le journal Libération, le 22 octobre 2012, Chris Blach appelle à supprimer ces chiffres qui imposent "une dualité qui range les unes et les autres dans deux catégories étanches, que l’on oppose." En passant, elle nous apprend "la création récente d’un chiffre 3 pour représenter les identités transitoires.
Parce que d’après elle, nos identités sexuelles "dépassent largement ces deux catégories et ne sont conditionnées à notre sexe, que par des habitus, voire des diktats dont il s’agit de se débarrasser urgemment. En ce sens, nous sommes toutes et tous des 3. Des êtres complexes et en transition constante, dont aucune des trajectoires n’est identique, linéaire ou définitive."
Il faut être réellement en manque de causes à défendre pour se lancer dans une telle croisade.
Publié par
le lundi 4 mars 2013